Des livres gratuits : un risque à prendre?
Le principe est simple, n’importe qui peut prendre les livres, si on en a à donner on les laisse en échange. Mais une question à laquelle Georges Boddaert, l’artisan derrière plusieurs boîtes à livres doit parfois répondre est : vous n’avez pas peur de vous faire voler?
«Me faire voler? Mais tant mieux si je me fais voler! Ça va rendre service, ça va probablement être utile à quelqu’un», s’esclaffe le lecteur aguerri.
Entretenir les boîtes à livres : une condition sine qua non
Georges Boddaert aime faire des boîtes à livres pour des particuliers parce qu’il sait que les personnes chez qui il les installe ont un intérêt particulier et vont en prendre soin. Il prétend que c’est moins facile pour les organisations privées et qu’il peut y avoir parfois de la négligence. «Il faut s’assurer que les livres dans la boîte sont adéquats. Aussi il faut vérifier l’état de la boîte, si les portes sont bien fermées, si l’eau n’est pas rentrée», explique le bibliothécaire de la rue. L’inspection est donc nécessaire, l’entretien essentiel. «En ce qui me concerne, je trie les livres. Les bouquins trop spécialisés, les revues, je ne prends pas ça, je vais les porter au Patro qui vend ça très peu cher. Quant aux livres en mauvais état ou qui sentent la cigarette, ça va aux poubelles», fait valoir le Charlesbourgeois.
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