Saturday, 2 February 2019

Travaux sur le boulevard de la Colline

Des travaux sont réalisés depuis ce matin sur le boulevard de la Colline à l’intersection du boulevard Bastien à Loretteville. Tous les automobilistes circulant en direction nord, sur le boulevard Robert-Bourassa, arrivant à l’intersection du boulevard Bastien, sont déviés vers la voie inverse.


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Le complexe Endoceutics survivra à son fondateur

Minimaisons: réflexion sur l’émergence du phénomène

DOSSIER. Solution résidentielle devenue concrète au Québec à partir du milieu de la décennie 2010, la minimaison suscite une curiosité croissante auprès des consommateurs en quête d’un mode de vie axé sur la simplicité. Ses promoteurs vantent la possibilité de profiter d’un environnement abordable et sain, tout en s’accordant une plus grande liberté financière.

Directeur du développement d’Habitat Multi Générations et membre du comité organisateur du Festival des minimaisons, Claude Trépanier (C.T.) fait le tour du sujet.

Question 1: D’où vient cet engouement pour ce concept d’habitation minimaliste, à mille lieues du rêve conventionnel de la grande maison unifamiliale implantée sur un vaste terrain en banlieue?

(Réponse C.T.): «On rapporte que ce serait une femme qui, à la suite de la crise immobilière de 2008-09 aux États-Unis, a proposé de construire des micromaisons sur roues, pour réduire la dépendance économique et payer moins de taxes foncières. Ce mouvement des « tiny houses » a pris de l’ampleur depuis ce temps. Il existe maintenant plusieurs festivals aux USA, qui attirent jusqu’à 40 000 personnes par édition. Le marché est si récent que le nombre de projets de minimaisons aux États-Unis ou au Canada n’est pas encore documenté formellement par des analystes de l’immobilier.»

Question 2: Y a-t-il une clientèle cible typique (les jeunes) pour ce produit résidentiel?<@$p>

(Réponse C.T.): «Non, pas à ma connaissance. Pour les micromaisons sur roues, ça peut être des jeunes qui aiment la vie de nomade. Mais, nous rencontrons aussi des retraités qui n’ont pas les moyens de payer leur hypothèque actuelle ou ne sont pas admissibles à un prêt hypothécaire. Nos clients jusqu’à présent sont variés, incluant des personnes seules actives, des personnes seules à faible mobilité, des jeunes célibataires, des couples, de jeunes familles, des nouveaux retraités, et des personnes âgées.»

Question 3: Serait-il possible de rentabiliser un tel projet dans les grandes villes où les terrains sont plus rares et les valeurs foncières plus élevées?<@$p>

(Réponse C.T.): «Ça dépend de la grandeur du terrain. Évidemment, la superficie des terrains doit s’adapter aux exigences des municipalités en termes de rendement foncier par pied carré pour payer les infrastructures (rues, aqueduc, égouts, électricité, etc.). Nous avons des plans de lotissement pour de petites maisons en rangées à deux étages. Il y a un projet de 75 minimaisons à Sherbrooke, dont la superficie doit être supérieure à 480 pieds carrés. Drummondville les accepte, alors qu’Ottawa autorise les micromaisons dans les cours arrière de maisons existantes. L’idée fait du chemin.»

Question 4: L’intérêt soulevé par cette option qui élargit l’accès à la propriété résistera-t-il au phénomène des modes passagères?<@$p>

(Réponse C.T.): «Quand vous avez une maison ordinaire dans le quartier Rosemont (classe moyenne) à Montréal en vente à 1,4M$ et que la valeur moyenne des maisons au Québec augmente de 9% par année, soit trois fois plus que le coût de la vie… Je suis sûr que la réduction de la superficie des maisons pour obtenir un prix plus bas est une tendance de fond qui ira en augmentant. À moins que le prix des maisons baisse. En tant que promoteur immobilier de projets domiciliaires de petites maisons, nous étions parmi les premiers en 2013. Il y a aujourd’hui environ une trentaine de municipalités du Québec qui acceptent, ou analysent des projets de minimaisons, principalement pour attirer de nouveaux résidents à revenus modestes. L’intérêt semble pour le long terme.»

Pour plus d’information : www.festivalminimaisons.quebec

Métro Média


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Friday, 1 February 2019

Centre des congrès Mont-Sainte-Anne : Coup d’envoi pour les travaux

INFRASTRUCTURE. C’est le 24 janvier dernier qu’avait lieu la première pelletée de terre officielle du projet d’agrandissement et de rénovations du Centre des congrès Mont-Sainte-Anne.

Les investissements de plus de 3,7 M$ serviront principalement à augmenter la superficie actuelle du Centre des congrès à plus de 23 000 pieds carrés, à la reconstruction de la façade extérieure ainsi qu’à l’installation d’un ascenseur.

Le Centre des congrès comble son offre en incluant les espaces de réunion de l’hôtel, pour un total de 43 000 pieds carrés disponibles pour les réunions et événements, devenant ainsi l’un des plus importants complexe de villégiature au Québec.

La réouverture du Centre des congrès est prévue pour le 1er mai.


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L’Hôtel Clarendon fermé jusqu’au 1er décembre

L’Hôtel Clarendon, situé dans le Vieux-Québec, a subi de lourds dommages lors de l’incendie survenu le 23 janvier dernier. Les travaux de rénovation vont s’étendre sur plusieurs mois et la réouverture de l’hôtel est prévue seulement le 1er décembre.

L’inspection des dégâts, surtout causés par l’eau, est toujours en cours et il n’est pas possible d’établir le montant des dommages pour moment. Toutefois, l’établissement a déjà reçu la confirmation que la presque totalité des chambres est à refaire complètement. La cause du sinistre est toujours sous enquête. Les flammes auraient pris naissance dans ou près de la toiture de l’hôtel.

En pause

Toutes les réservations de groupes ou individuelles doivent être annulées jusqu’à la réouverture de l’hôtel. L’équipe du Clarendon a réussi à relocaliser les groupes jusqu’à la fin de février, et les réservations individuelles jusqu’au 6 février. Les partenaires de l’établissement assureront le relais pour la suite avec la collaboration des hôteliers du secteur qui sont prêts à accueillir la clientèle.

Les employés doivent se trouver un nouvel emploi mais le propriétaire, Marc-Olivier Côté, assure que la porte leur sera grande ouverte à sa réouverture.

Le Clarendon doit fêter son 150e anniversaire en 2020 et il est prévu qu’ils soit remis sur pied pour sa fête, «plus beau que jamais» selon le propriétaire.

 

 


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Campagne publique fructueuse pour Mérici

ÉDUCATION. La Fondation Mérici collégial privé a complété la phase publique de sa campagne de financement 2017-22. L’opération a permis de récolter plus de 2M$, surpassant de 500 000$ l’objectif initial.

Cette première étape dans la collecte de fonds permettra de soutenir le collège dans la réalisation de divers projets s’articulant autour de trois volets. Il s’agit de la bonification des infrastructures de Mérici, du développement d’une pédagogie innovante et du soutien à la réussite académique.

En plus de divulguer le montant amassé par la campagne, la soirée a été l’occasion de remercier les principaux donateurs et de dévoiler un imposant tableau de reconnaissance. Celui-ci orne désormais le corridor de l’entrée principale de l’étage administratif de l’établissement collégial privé.

Rappelons que pour souligner ses 20 ans, en 2017, la Fondation Mérici a lancé une campagne de financement sous la thématique «Donnez pour soutenir l’ambition». La démarche a permis de concrétiser la revitalisation de la salle des Ursulines. S’ajouteront différents projets liés aux infrastructures et à la pédagogie, en plus de la mise en place d’un programme de bourses d’études.

Pour plus d’information ou faire un don: www.merici.ca/fondation/

Métro Média


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Réaction du CCIQ aux propos du PM sur l’islamophobie

Monsieur le premier ministre, je venais juste de terminer de ranger à la Grande Mosquée de Québec les derniers tableaux de peinture collective réalisée le 29 janvier, jour de la commémoration à laquelle vous avez accepté gentiment de prendre la parole, quand un journaliste m’appelle pour avoir un commentaire sur votre dernière déclaration nous concernant. J’ai ressenti un coup de massue ou plus encore, je me suis senti trahi, tellement vos paroles étaient aux antipodes de celles que vous avez prononcées à l’Université Laval.

J’ai relu les articles des différents médias et je vous ai écouté prononcer d’un ton désinvolte «Bon, écoutez, je ne pense pas qu’il y a de l’islamophobie au Québec.» Je n’ai pas d’objection à ce que votre gouvernement refuse la proposition d’une Journée contre l’islamophobie. Je ne me sens ni frustré ni trop malheureux quoique déçu et encore là c’est l’émotion des derniers jours qui m’a mis dans cet état.

Je reconnais que la proposition du CNMC en 2018 pour une journée sur l’islamophobie à laquelle la Grande Mosquée de Québec avait adhéré, a interpelé des amis qui ne nous veulent que du bien pour nous dire que cette demande est trop prématurée et même inutile pour l’instant. C’est pour cela que j’ai déclaré ensuite que notre Mosquée adhère à une nouvelle proposition plus large d’une «journée contre la discrimination et la haine.»

Tout cela pour vous dire que l’essentiel pour moi est l’adhésion de la société à la lutte contre le phénomène général de la haine de l’autre. Aujourd’hui, M. le premier ministre, vous avez tranché sur la question de cette journée et j’accepte votre décision. Cependant ajouter de façon laconique «Bon, écoutez, je ne pense pas qu’il y a de l’islamophobie au Québec», c’est faire de votre décision une insulte à notre intelligence, nous qui luttons sans cesse pour abolir l’attitude de certains contre les citoyen(E)nes musulmans afin que notre société soit la meilleure et la plus juste qui soit.

M. le premier ministre, avec tout le respect que j’ai pour vous, je me permets de vous dire que vous n’avez pas mesuré la gravité de cette phrase à 48 heures à peine après la 2e édition de la Commémoration de la tuerie de la Grande Mosquée durant laquelle les citoyen(E)nes du Québec avaient exprimé, comme vous, leur attachement à l’esprit de générosité et de justice pour contrer le geste islamophobe à l’origine de la tragédie que le Québec a connue, ce 29 janvier 2017.

Jamais, jamais, nous n’avons traité la population entière du Québec d’islamophobe! Je crains que votre phrase ne redonne vie à l’amalgame que les islamophobes adorent à l’effet que nous traitons toutes les québécoises et les québécois d’islamophobes. Je crains aussi que votre phrase ne soit le préambule à d’autres déclarations gouvernementales musclées notamment sur les signes religieux qui visent essentiellement les femmes musulmanes.

Je crains aussi que votre phrase ne donne la caution magistrale à cette frange agissante de la société qui s’alimente d’islamophobie. Vous ne pouvez pas et vous ne devez pas, M. le premier ministre, laisser aller ce dérapage (par la force de quelques mots) dans la conscience sociale. Permettez-moi de vous rappeler que nous avons subi de la part de cette frange islamophobe des affres qui se sont accentués en fréquence et en gravité d’année en année depuis que certains politiciens et faiseurs d’opinion ont cherché à créer les amalgames dans la tête des gens suite aux guerres du Golfe, Iran-Iraq, Israël-Palestine, cas des versets sataniques, les prises d’otages, Afghanistan, Syrie, Daech, etc. Ce sont ces amalgames qui ont mis les musulmanes et les musulmans du Québec à la vindicte de la minorité extrémiste islamophobe.

Permettez-moi enfin, pour justifier mes propos, de vous donner une liste non exhaustive des actes islamophobes que nous avons subis injustement ici à Québec, en commençant par les pamphlets insultants distribués dans les quartiers environnants de la Mosquée, les très nombreuses excitations du public par les animateurs de radio-poubelles, les immenses croix gammées peinturées sur les murs de la grande mosquée, la tête de porc tout fraichement tranchée avec un carte souhaitant aux musulmans «bon appétit», l’offensive référendaire absurde à Saint-Apollinaire lors des démarches de musulmans pour l’installation d’un cimetière, les dépliants placardés sur nos murs montrant des porcs se vautrant dans leur lisier puant nous invitant à y trouver sépultures aux corps des défunts musulmans, l’incendie du véhicule du président en exercice du CCIQ, les excréments humains jetés sur la porte d’entrée de la grande mosquée. Plus islamophobes comme gestes, tu meurs, dira l’adage.

Et cela, M. le premier ministre, a culminé par l’assassinat de six pères de familles, citoyens musulmans, tous de grandes et belles compétences québécoises laissant derrière eux 6 veuves et 17 orphelins, par des blessures graves allant jusqu’au coma de 5 autres personnes dont une est collée à vie à sa chaise roulante ayant reçu 7 balles dans le corps dont une est toujours coincée dans son cou, et par l’effroi qu’ont connu les 35 rescapés que l’assassin n’a pu atteindre miraculeusement dont un a eu le courage d’envelopper de son corps une fillette pour lui éviter de subir le sort des adultes.

Doit-on nier tout cela pour dire qu’il n’y pas d’islamophobie au Québec? Il y a danger en la demeure, Monsieur le premier ministre, danger qui oblitère les mémoires, existe et conforte les extrémismes et délie les langues fourchues. Je fais appel à votre intelligence et votre générosité pour rester le Premier ministre de toutes et tous les Québécois et non pas uniquement de la majorité qui vous a élu afin que cette blessure ne se transforme en fracture sociale insurmontable dont votre gouvernement portera la responsabilité et qui s’inscrira dans l’histoire de notre pays.

Un poète arabe (Chebbi) avait dit ceci:
Quand arrive le jour où le peuple veut vivre,
Force est pour le Destin d’y répondre,
Force est pour les ténèbres de se dissiper,
Force est pour les chaînes de se briser.

Salam M. le premier ministre.

Boufeldja BenabdAllah, président et cofondateur du Centre culturel islamique de Québec (CCIQ)


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Capitale-Nationale – Sept médailles pour le jour 1 des compétitions

MÉDAILLES. Le karaté a retenu particulièrement l’attention de la délégation de la Capitale-Nationale, hier, puisque des athlètes de cette di...